Wolvenberg

Le Wolvenberg est la seule réserve naturelle reconnue à l'intérieur du ring d'Anvers (R1). Elle a été construite le long de l'ancien rempart de Brialmont autour d'Anvers, mais a été fortement excavée lors de la construction du périphérique dans les années 1960. La réserve se compose de quelques zones vertes le long du ring, qui couvrent ensemble un peu plus de 12 hectares et qui sont gérées selon un plan de gestion de la nature reconnu. Outre les valeurs naturelles ainsi créées, cette réserve naturelle est également liée au paysage routier (principalement floristique) riche en nature du ring d'Anvers et fait donc partie d'une connexion écologique entre les zones naturelles autour d'Anvers.

Zones urbaines et périurbaines

Le plan de gestion de la nature est adapté à la zone du Wolvenberg et à ses environs, de manière à ce que les qualités écologiques existantes et leur caractère naturel soient respectés et maintenus. Le plan de gestion est conçu pour maximiser les conditions pour les espèces indigènes et pour s'assurer que la réserve naturelle est gérée de manière à l'intégrer dans le paysage et à inclure l'aspect patrimonial (dans ce cas, les structures militaires reliques). L'objectif est de préserver les caractéristiques écologiques afin de favoriser au maximum la biodiversité.

La zone du Wolvenberg a été renaturalisée après des travaux de construction. Cette zone de renaturalisation est intégrée dans un environnement urbain. Associée à des pratiques de gestion de la nature respectueuses de la biodiversité, elle renforce la biodiversité dans la ville et crée une zone de biodiversité positive nette d'environ 12 hectares. La zone est également reliée à d'autres zones et espaces verts urbains, tels que le périphérique et les accotements de la voie ferrée, ce qui permet de lutter contre la fragmentation du réseau écologique et de relier plusieurs espaces verts. Le maintien du Wolvenberg en tant que réserve naturelle est d'une importance capitale. De petites extensions sont prévues à court terme dans le cadre du plan de gestion de la nature, mais la majeure partie de la croissance « nette » de la surface verte ne sera probablement possible dans cette zone périphérique que si le recouvrement de plusieurs parties du périphérique R1 devient une réalité (qui peuvent alors être conçues comme des zones vertes, naturelles ou de parc si possible). À cet égard, des projets ont été exprimés pour relier les zones de réserve de part et d'autre du périphérique. De cette manière, la réserve naturelle « fragmentée » est en soi une « motivation » pour un développement naturel supplémentaire dans cette zone. Si cela se réalise, Anvers aura un impact positif net significatif sur la biodiversité dans cette zone.