La loutre de l'autre côté de la frontière

Ce projet Interreg vise à donner à la loutre des possibilités supplémentaires en travaillant sur la défragmentation et en reliant les zones humides.
Étendre le réseau vert-bleu

Agentschap Natuur en Bos

Commencé en : 2024

Projet de : Agentschap Natuur en Bos

Commencé en : 2024

Le projet

La loutre d'Europe, espèce protégée, est au centre de ce projet qui vise à relier les populations des Pays-Bas, de la Flandre et de l'ouest de l'Allemagne. Dans les années 1980, la loutre avait disparu des Pays-Bas et de la Flandre, mais des efforts récents ont permis de reconstituer une population florissante dans le nord des Pays-Bas. La loutre apparaît désormais sporadiquement en Flandre, mais il est urgent d'améliorer l'habitat et les connexions écologiques.

Le projet se concentre sur trois aspects pour améliorer la connectivité : le trafic (réduction des collisions), les zones humides (restauration des marais et des rivières) et la nourriture (garantie d'une quantité suffisante de poissons de qualité). Ces efforts ont également des effets positifs sur des questions environnementales plus larges telles que l'adaptation au climat, la qualité de l'eau, la biodiversité et les solutions naturelles.

Localisation du projet

Flandre et Pays-Bas

Contribution(s)

Coûts du projet

Plus de 500.000 €

Participant(s)

Les Pays-Bas et la Flandre travaillent en étroite collaboration pour harmoniser la vision, la conception et la gestion. De cette façon, nous réalisons un réseau résilient et connecté de zones humides qui profite aux loutres ainsi qu'à d'autres espèces. Les Pays-Bas ont déjà une grande expérience de la défragmentation. En Flandre, malgré une préparation intensive telle que l'élaboration du programme de protection des espèces de loutres, il n'y a toujours pas de budget suffisant pour des mesures de grande envergure. C'est pourquoi, dans le cadre de ce projet, nous nous concentrons sur les goulets d'étranglement flamands et travaillons en étroite collaboration avec des partenaires néerlandais tels que ARK, Zoogdiervereniging, les provinces, les agences de l'eau et le Rijkswaterstaat afin d'éviter les erreurs techniques et de partager les connaissances.
En collaboration avec des gestionnaires de l'eau et de la nature engagés, nous nous engageons en faveur d'une nature robuste et résistante au climat.
Les partenaires suivants collaborent à ce projet : Gouvernement flamand, INBO Eigen Vermogen, Limburgs Landschap, Province de Flandre orientale, Regionaal Landschap kempen en Maasland vzw, Regionaal Langschap Schelde-Durme, Vlaamse Milieumaatschappij, WWF Vlaanderen, Durme vzw, Commune de Breda, Province d'Anvers, Regionaal Landschap de Voorkempen, Regionaal Landschap Rivierenland, Sticking ARK, Waterschap Brabantse Delta, Zoogdiervereniging.

Comment les critères de l'objectif sont-ils remplis ?

Connectivité écologique

  • Faciliter la migration en toute sécurité des espèces animales et/ou végétales à travers les différentes zones du réseau vert-bleu;
  • Respecter et/ou améliorer les qualités environnementales et écologiques spécifiques à la zone.

Initiatives possibles dans lesquelles le projet est impliqué :

Le projet ne fait partie d'aucune initiative existante.

Maintenance à long terme

Toutes les mesures choisiront des matériaux durables et tiendront compte du changement climatique. Les accords avec les futurs propriétaires d'infrastructures stipuleront qu'ils sont responsables de l'entretien.

Avantages

Le projet Interreg « La loutre de l'autre côté de la frontière » veut savoir où vivent les loutres dans notre région frontalière. Pour ce faire, nous utilisons des techniques d'ADN électronique (ADN environnemental), soutenues par des méthodes de surveillance traditionnelles. Cela nous donnera une image claire de la présence, de l'origine et de l'utilisation de l'habitat des loutres. Avec ce projet, nous ne voulons pas seulement cartographier les populations de loutres, mais aussi contribuer à un habitat plus sain et durable pour tous les animaux aquatiques dans notre zone frontalière. C'est pourquoi nous étudions également les communautés de poissons et la pollution de l'habitat.
La multiplication des zones humides n'est pas seulement bénéfique pour la loutre, elle contribue également à lutter contre le changement climatique grâce au stockage de l'eau et à la séquestration du carbone. En outre, elles fournissent un habitat à 40 % de toutes les espèces animales, ce qui est bénéfique pour la biodiversité.
La loutre est l'ambassadrice de la propreté de l'eau et des zones humides, ce qui fait de ce projet non seulement une excellente nouvelle pour le retour de ce grand prédateur, mais aussi une occasion d'éduquer le grand public sur l'importance de la biodiversité et des solutions naturelles. Les défis à relever nécessitent une approche intégrée dans laquelle les gestionnaires, les décideurs politiques et le grand public seront activement impliqués.
Le partage des connaissances dans le cadre de ce projet va au-delà de la communication et fait donc l'objet d'un module de travail distinct. Nous organisons des ateliers, des excursions et des conférences pour partager nos expériences et nos points de vue. Tous les partenaires contribuent à ces activités, avec des tâches spécifiques pour certaines organisations. Les connaissances acquises restent disponibles après la fin du projet via des plateformes numériques et des publications.

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