Forestbase

Chez Forestbase, nous avons pour mission de protéger toutes les forêts tropicales primaires dans le monde. La déforestation est une crise de l'utilisation des terres motivée par des incitations financières. La nature est intrinsèquement liée à la terre. Partout, la terre a un prix. Cela signifie que la nature est présente dans le système financier, mais avec une seule jambe. Les forêts sont vendues pour leur valeur foncière, la nature vierge qui les recouvre étant évaluée à zéro. Cela signifie que le prix de la nature est beaucoup trop bas. Nous avons l'ambition de montrer au monde la véritable valeur financière de la nature. Nous acquérons des forêts primaires, toujours supérieures à 10 000 hectares, nous les protégeons et nous les mettons sur le marché en tant qu'actifs d'infrastructure naturelle dans un format juridico-financier stabilisé. En débloquant la dynamique des marchés financiers, nous pensons pouvoir atteindre un niveau de prix pour les forêts bien plus élevé que celui que nous connaissons aujourd'hui. Nos modèles financiers, commandés à l'extérieur, montrent que ce prix peut dépasser 10 000 €/ha, ce qui contraste fortement avec les 25 €/ha d'aujourd'hui.

Flux financiers favorisant la biodiversité

• Nous permettons aux investisseurs d'investir directement dans les forêts primaires en tant qu'actifs d'infrastructure.
• Nous finançons des projets entiers dans le cadre des forêts que nous acquérons sur le marché privé. Nous essayons d'acquérir des forêts à haut risque pour lesquelles les entreprises forestières et agroalimentaires peuvent faire une offre.
• Nous nous concentrons sur la conservation d'écosystèmes entiers, c'est pourquoi nous acquérons toujours des forêts d'une superficie supérieure à 10 000 hectares.
• Nos projets seront suivis grâce à la technologie (vols de drones, imagerie satellite, caméras corporelles et dispositifs acoustiques). Mais nous suivrons également l'évolution socio-économique dans les environs des forêts que nous acquérons, car nous considérons que le bien-être des communautés est un atout essentiel pour la conservation.
• Nous demandons à nos partenaires de confirmer que nous avons des conversations dans un contexte de respect de l'échelle d'atténuation et qu'ils ne compensent que ce qu'ils ne peuvent raisonnablement pas résoudre en interne.
• Nous travaillons au cœur de la déforestation et nous considérons les forêts vierges comme une infrastructure planétaire. Ce faisant, notre action a un impact positif sur les 38 services écosystémiques (carbone, biodiversité, eau, pollinisation, érosion, qualité des sols...).
• En augmentant la valeur des forêts primaires, nous réduisons le nombre d'hectares disponibles pour les terres agricoles, puisque de nombreuses parties commenceront à considérer que la conservation est préférable à l'agriculture lorsque nous aurons atteint un point de basculement. Ce faisant, les terres agricoles restantes seront incitées à produire plus efficacement.
• En fixant une norme plus précise, nous voulons rendre l'utilisation du terme « capital naturel » plus stricte.

Un plan de conservation active est mis en place avec les parties prenantes voisines. Nous achetons des terres sur lesquelles personne ne vit et nous nous efforçons d'établir une relation inclusive avec nos voisins. Pour ce faire, nous partageons les bénéfices, recrutons et formons localement. En atteignant notre objectif, la valeur de la nature de nos voisins augmentera également.