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Le gaspillage alimentaire est un problème majeur dans notre société contemporaine et il affecte lui aussi négativement la biodiversité en raison d’une utilisation inefficace des terres et des ressources. Il se manifeste tout au long de la chaîne – détaillants, services de distribution, secteur Horeca, consommateurs finals, etc. Maximiser l’utilisation de ces biens après leur production et leur entrée dans la chaîne d’approvisionnement permet de réduire leur impact sur les ressources primaires et la biodiversité.
Les excédents alimentaires sont les denrées alimentaires qui sont encore propres à la consommation, mais qui malgré cela sont écartées. C’est un gaspillage d’argent, de ressources et une source de pollution. Réduire la quantité de denrées alimentaires gaspillées sera profitable à la biodiversité et à tous les citoyens. Et il est facile d’y parvenir grâce à la récupération et la redistribution de denrées alimentaires au sein même de la chaîne d’approvisionnement. Mais les consommateurs peuvent également modifier leurs modèles de consommation afin d’éliminer et de réduire au maximum leur gaspillage alimentaire et contribuer de la sorte dans leur vie quotidienne à lutter contre l’appauvrissement de la biodiversité.
Récupération de denrées alimentaires : réception, contre paiement ou non, de denrées alimentaires (transformées, semi-transformées ou crues) qui sinon seraient écartées ou jetées, issues des chaînes d’approvisionnement de l’agriculture, de l’élevage de bétail et de la pêche du système alimentaire.
Redistribution de denrées alimentaires : stockage ou transformation puis distribution des denrées alimentaires reçues, conformément à un cadre réglementaire approprié et à des règles adéquates en matière de sécurité et de qualité, directement ou via des intermédiaires, et contre paiement ou non, à des bénéficiaires en vue de la consommation de ces denrées alimentaires.
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