Connectivité écologique

La qualité du réseau vert-bleu belge dépend de son intégrité et de sa connectivité écologiques. Les infrastructures – voies ferrées, routes, autoroutes, rivières/canaux, espaces de parking, etc. – sont un facteur majeur de fragmentation du réseau écologique et cette fragmentation a un impact énorme sur la biodiversité. En plus des actions visant à multiplier les espaces verts et bleus dans les zones urbaines et périurbaines, il est tout aussi important de s’assurer que ces zones sont connectées de façon qualitative à l’intérieur des villes, à l’extérieur de celles-ci et entre les villes, ainsi que d’intégrer la biodiversité dans la gestion et le développement des infrastructures. L’élimination des obstacles à la connectivité augmentera également la qualité du réseau.

Par exemple, l’amélioration de la connectivité écologique entre des grands parcs, au-delà des frontières et entre régions peut se faire par la plantation de haies et d’éléments paysagers, la restauration de lits de rivières ou la construction de passerelles pour animaux sauvages traversant les routes et les voies ferrées. Les éléments du paysage tels que les haies, les arbres et les rivières non canalisées sont également des composantes essentielles de la connectivité écologique et peuvent garantir des voies de passage sans risques pour plusieurs espèces.

Ces nouveaux éléments de connexion faciliteront les mouvements d’espèces animales et végétales entre zones différentes et garantiront des déplacements plus sûrs tout en renforçant le réseau vert-bleu de la Belgique.